Castres sans autoroute

c'est possible

collectif Autreroute


Bons baisers de Castres (14/04/2010) (rapport de la CPDP sur le débat public)

« Le maître d'ouvrage aura donc à prendre une décision au vu de la richesse et de la diversité des argumentaires développés en faveur de cette infrastructure, mais aussi au vu des multiples arguments divergents traduits par des demandes d'études complémentaires et d'expertises »

Conclusion du rapport de la CPDP


Alors ce rapport, vous êtes contents, non ?


    C’est cette question qui nous est posée depuis le vendredi 26 mars. La formulation de celle-ci nous fait plaisir, forcément, car c’est le signe que quelque chose s’est passé en notre faveur. Qu'on se souvienne des premiers mots de l'article de la Dépêche du midi paru le jour même où le compte-rendu a été rendu public : « des dents vont grincer dans le Sud Tarn... ». Pour sûr, cela n'allait pas être celle des rédacteurs ou des fidèles lecteurs d'Autreroute... Sur le fond, ce rapport ne nous apprend pourtant rien que nous ne savions déjà. Pour ses auteurs, si des points de consensus sont apparus, tels l'importance et l'urgence du désenclavement, les moyens d'y parvenir n'ont pas fait l'unanimité. Et c'est sans doute sur ce point précis que l'exercice touche sa principale limite. En reprenant les diverses interventions (cahiers d'acteurs, avis, questions, prises de paroles lors des réunions publiques), dans une volonté de classement, et en citant des extraits, la commission fait au final échanger de manière artificielle des hommes et des femmes qui n'ont que très rarement trouvé l'occasion de débattre vraiment de leurs conceptions opposées. Les prises se paroles n'ont presque jamais été spontanées, tant chez les partisans que chez les opposants. Petit plaisir au passage : la commission salue, avec une ironie jubilatoire, et un sens certain de l'équivoque, l'implication de la mairie de Castres dans ce débat : « Il faut noter que la ville de Castres s'est particulièrement mobilisée pour ce débat. Présents à toutes les réunions, les Castrais étaient très bien organisés (arrivée en bus, répartition dans la salle...) ».  Mais, au-delà des invectives et du ton parfois incendiaire de certaines interventions, on ne peut que souhaiter de voir ce texte de synthèse fournir les bases d'une discussion ouverte et franche,  qui est, tout à la fois, attendue et indispensable pour l'avenir de notre bassin. 

    Rien de nouveau donc, tout a été écrit : l’unanimité des décideurs politiques, l’impérieuse nécessité économique, l’attente depuis plus de trente ans, la mobilisation forte de la population castraise... Le temps n’est plus à démonter ces « vérités », Autreroute et beaucoup d’autres y ont déjà consacré beaucoup de temps et d'énergie. Notons que par moments le niveau des éléments repris dans ce rapport peut cependant apparaître bien faible, comme sur le bilan carbone par exemple. On y retrouve cette idée que « quand on accélère nia nia nia nia, et les ronds points nia nia nia nia, et bien une autoroute permet d’émettre moins de CO2 ». Le dossier de la DREAL dit explicitement le contraire, mais cet « argument » a été déclamé à de nombreuses reprises, il est donc repris dans le rapport. Cela a le mérite de mettre en lumière que le nombre des interventions n’est pas obligatoirement gage de qualité. En ce qui concerne l’opportunité du projet, le rapport de la CNDP nous apprend qu’elle a été traitée, alors que la DREAL n’a rien lâché en la considérant hors cadre. Idem pour la question des études complémentaires, notamment celle du coût comparé d'un aménagement progressif et raisonné  de la RN 126 avec celui de la seule subvention d'équilibre promise au futur concessionnaire (estimée à 100 millions d'euros). Allez comprendre. Mais ce rapport est sans doute plus destiné à la population qu’aux décideurs. Et une lecture attentive de son contenu montre bien que la DREAL ne voulait surtout pas entendre parler de toute solution alternative à la mise en concession privée (bah oui : parce que présenter les choses en disant que c'est soit le privé dans 5 ans, soit le public pour les calendes grecques, c'est qu'on le veuille ou non, un manière très claire de soutenir la mise en concession).

    Pour toutes ces raisons, alors OUI, nous sommes contents. Et puis reconnaître dans le rapport que l'opportunité du projet n'a rien d'une évidence, c'est déjà un sacré pas en avant, non?


Et au fait, il dit quoi, ce rapport?


    Si le temps capricieux de ces derniers jours vous a plongés dans une profonde apathie, ayant entraîné une non moins profonde inhibition à la pratique de tout travail intellectuel, dont la lecture d'un rapport de 68 pages, voici un bref résumé. Dans ses premiers mots, la commission salue « un débat qui  a bien eu lieu », et qui fut « un débat de qualité », car les nombreux intervenants ont réussi à passer outre la demande, exprimée par de nombreuses personnes (entendre de nombreux élus locaux) de ramener la discussion à un simple comptage des « pour » et des « contre ». Ah, les fameux « 37 petits kilomètres », les 297 millions d'euros du coût estimé, qui permettaient, hallelujah!, de se passer de l'organisation d'un débat public, obligatoire pour toute réalisation... de plus de 40 km et de plus de 300 millions d'euros. Comme on le sait, les grincements de dents n'ont pas attendu la publication de ce rapport pour se faire entendre... Mme Barrès l'a pourtant rappelé au début de chaque réunion publique : si on avait voulu organiser un referendum d'initiative locale, on s'y serait pris autrement. Mais voilà, la démocratie participative est aussi éloigné du plébiscite qu'un opéra de Mozart peut l'être du dernier disque de Céline Dion (qui a dit Carla Bruni ?)... Pire même, et là, les grincements de dents atteignent désormais un niveau de décibels proche de celui produit par la voix de la célèbre chanteuse canadienne (qui a dit franco-italienne ?): dès l'introduction, la commission affirme que « ce compte-rendu ne pouvait oublier les propositions alternatives au projet du maître d'ouvrage apparues en cours de débat et qui ont donné lieu à une véritable « expertise citoyenne ». Plus tard, on lira, sans surprise, que cette formule élogieuse désigne avant tout le collectif RN 126, à travers les nombreuses analyses et études complémentaires qu'il a produites tout au long du débat. Attention, avec ce type de phrases, la commission risque sérieusement de se mettre à dos le « tonton flingeur » Bernard Carayon, pour qui les seuls experts appelés à s'exprimer étaient les membres de la DREAL (Pour mémoire, c'était le sens de sa formule désormais célèbre : « laissons les cordonniers s'occuper des chaussures » prononcée  lors de la réunion inaugurale de Castres, et dont il use souvent, car c’est vraiment une belle métaphore). Quand il aura fini de dézynguer Brigitte Barèges, il y a fort à parier que notre Nanard local aura encore fort à faire...

    Pour le reste, la commission a organisé son compte-rendu en deux grandes parties. La première traite du véritable « leitmotiv » qu'a constitué la question de l'équité dans ce débat. La demande d'égalité territoriale est une volonté profondément enracinée, et se traduit par la volonté souvent répétée de voir l'État donner la même chance aux Castrais et aux Mazamétains de se développer que celle qu'on a donnée aux habitants d'Albi, de Gaillac, de Pamiers, de Foix, de Montauban... Les entrepreneurs souhaitent lutter à armes économiques égales, pour conserver les emplois existant, et en créer d'autres (mais où est l'égalité avec un péage annoncé à 15 euros?). La commission signale alors un point intéressant : grâce à un fort volontarisme industriel, le bassin Castres-Mazamet a pu se développer sans autoroute, et entamer avec succès sa difficile reconversion industrielle. Il y a là un vrai objet de débat, et ce débat, nous sommes prêts à le mener avec tous les chefs d'entreprise de la région qui ont pris position pour l'autoroute concédée : l'autoroute concédée telle que nous la propose l'État est-elle vraiment la solution la plus à même de poursuivre et étendre ce mouvement de reconversion, dans le contexte local, national et international actuel? Ce serait au moins une entrée pour sortir de cette opposition artificielle entre les partisans du projet, qui voudraient « ne pas voir mourir un bassin de 150 000 personnes », et leurs adversaires, qualifiés d' « économico-sceptiques » par la commission, qui aurait pu au passage choisir un terme moins marqué idéologiquement, opposants au projet qui se soucient tout autant de l'avenir du bassin, quoiqu'en disent certains.

    La seconde partie du rapport s'articule autour des questions d'environnement, du développement durable, et de l'éventuelle « grenello-compatibilité » de l'autoroute. Cette dernière interrogation montre bien que chacun a mobilisé les éléments de cette loi, pour les interpréter en sa faveur. Par exemple, sans surprise, la commission ne prend pas position face au concept d' « éco-autoroute ». Mais elle note que pour les uns, il s'agit d'un simple « habillage écologique » pour un équipement qui va ravager la nature, alors que pour d'autres, il est la démonstration qu'un tel projet est garant de la prise en compte de l'environnement. Alors élève Borloo, une autoroute, ça peut-être écologique? Alors élève Jouannot, le Grenelle est-il un désespoir durable ? On ramasse les copies dans quatre heures... Bon courage!

    Enfin, saluons la démarche de la commission, qui dans son rapport précise bien que cet itinéraire à un point de départ (Castres), un point d'arrivée (Toulouse), et entre les deux, 75 kilomètres de territoires traversés. Or, les attentes, les impératifs, les raisons de se mobiliser des uns ne peuvent être partagés par les autres... Mais chacun devait pouvoir faire entendre sa voix, de l'agriculteur bio du Lauragais au chef d'une entreprise de transports à Mazamet... Dans une exigence d'équilibre, le rapport ne pouvait pas se contenter d'une vision castro-centrée... Nouveaux grincements de dents?



Le point essentiel : la parole des opposants a été entendue.


Il faut considérer que ce rapport entérine la parole des opposants. Nos mots sont repris, écrits, et ils ont maintenant une valeur indiscutable, qui rayonne au-delà de l’enceinte des débats, et des petits comités. Les opposants ont formulé des arguments pour contrer le projet, mais dans le même temps, des propositions pour répondre à la problématique du déplacement routier entre Castres et Toulouse. Et c’est là la force des opposants à ce projet, qui ne se sont pas enferrés dans une opposition légitime, mais stérile. Par exemple, la commission remarque que très peu parmi eux ont développé des arguments nymbistes. Au contraire, ils ont posé les bases d’un projet alternatif cohérent, qui est dans le même temps à l’écoute des aspirations et des attentes des partisans du projet autoroutier. Aucun des deux camps n’a été dans l’immobilisme, et le désir de vivre ici, ensemble, avec des emplois locaux de qualité, dans un environnement préservé, a transcendé les clivages. Ce sont les moyens d’y parvenir, qui divergent radicalement, et ce sont les bases d’un nouveau débat qui s’annoncent de ce fait. Comment améliorer la route, sans céder au mythe dépassé de l’autoroute? Comment trouver une solution économiquement valable, qui ne saccage ni l’environnement, ni les finances? Comment inscrire le bassin dans une démarche tournée vers l’avenir, qui anticipe la baisse inéluctable de la part des transports en voiture et camions, et qui met en œuvre une politique de relocalisation efficace, créatrice d’emplois et de richesses locales ? Nous ne pouvons plus faire comme si rien n’avait changé, comme si notre époque ne nous imposait pas de nouvelles contraintes, difficiles, liées à la préservation, à la restauration de la qualité de notre environnement. C'est bien pourquoi les derniers mots de ce rapport prennent un sens particulier, lorsqu'ils invitent le maître d'ouvrage à donner « une position claire et précise sur le projet »



Le cri du cœur


Parce que ça commence à bien faire d’entendre parler d’environnement et de ne rien faire « parce que nous ici on en a besoin, car on a été trop longtemps oubliés ». Ici c’est l’autoroute, là ce sont les pesticides, ici les déchets nucléaires. Le Grenelle de l’environnement vient d’ailleurs d’être sacrifié sur l’autel du réalisme économique. On se demande où est le réalisme d’ailleurs. Que chacun assume clairement. Soit les questions environnementales, on s’assied dessus, et on risque d'avoir sacrément mal aux fesses. Soit on les intègre pleinement à notre réflexion, et alors l’héritage de nos parents, les bagnoles et le CO2 qui va avec, la surconsommation de déplacements et le réchauffement climatique, nous obligent à envisager un changement réel. Notre préférence va clairement à cette deuxième solution. Est-ce parce que nous sommes jeunes, que nous rêvons notre avenir moins pollué et plus apaisé ? Est-ce parce que nous n’avons aucun scrupule à grandir et à refuser cet héritage parental toxique ? Encore de la psychanalyse chez Autreroute ? Mais non, rassurez-vous. Simplement, l'analyse de ce débat nous a parfois conduits à explorer les tréfonds de la pensée collective locale. Et cet atavisme castro-castrais nous menait tout droit à l’autoroute, immanquablement, comme dans une impasse. Il nous fallait refuser d'être aspirés par la divinité qui mange ses enfants, le fameux Kronos peint par Goya, et de fait, survivre à cela et nous accommoder de cet héritage, qui n’est vraiment pas un cadeau. Nous ne pouvons changer de planète et devons donc faire face faute d’autres choix. Et en prime il faudrait dire merci et surtout, ne rien changer ! L'éternelle rébellion des jeunes contre les vieux, l'opposition continuellement renouvelée entre les anciens et les modernes vont bien au-delà de simples problématiques œdipiennes. Après tout, existe-t-il un texte plus politique que l'Antigone de Sophocle? Alors, papa, maman, bons baisers de Castres!



L’avenir sans autoroute commence maintenant.


Le bassin Castres-Mazamet n’aura pas son autoroute, ni sa 2x2 voies, ni son idéal de vitesse et de développement express à destination de Toulouse. Une situation difficile à vivre nous attend, toute faite de renoncement, et d’amertume certainement. Car l’oubli par les pouvoirs publics de notre bassin est réel. Au moment où il fallait réaliser cette autoroute, certaines personnes n’ont pas pris leurs responsabilités. Et il est trop tard pour ce projet, mais certainement pas, pour un autre projet. Nous voulons, qu’en compensation de notre renoncement, il soit installé sur notre territoire un projet de développement ambitieux. En regard de notre sens des responsabilités face aux changements climatiques, nous avons droit à une considération qu’un grand projet d’envergure régionale incarnerait. C’est ici, dans notre bassin castromazamétain, que doit se développer un centre à vocation économique et écologique de pointe, qui mettra en lien les entreprises de toutes tailles, les universités, les citoyens, et qui ferait du Sud-Tarn une vitrine nationale de ce que sera le développement durable ou soutenable pour les 50 ans à venir. Nous exigeons, comme contrepartie de notre pari ambitieux d’imaginer la vie sans le recours automatique et désormais mortifère à la voiture et au camion, qu’un projet de territoire résolument vert et créateurs d’emplois, de dimension européenne, soit implanté ici, pour que la Montagne, Mazamet, Castres, et tous les territoires voisins, rayonnent à travers le monde, non pas par le biais d’une autoroute cul-de-sac, mais par la richesse des ses habitants, par leur courage et leurs ambitions, de vivre, sur une planète, en harmonie, dans le présent et pour le futur. Alors Mesdames et Messieurs Malvy, Carcenac, Onesta, Bugis, Carayon, Alquier, Folliot, Borloo, Sarkozy, Barroso, sécurisez notre RN 126, et donnez corps à ce projet novateur. Nous nous chargeons de le faire vivre ici, en citoyens fiers de leur bassin de vie, enviés, respectés, copiés, reconnus et pourquoi pas aimés car apaisés par la qualité de leur vie quotidienne. La fin de l’autoroute sera le premier pas d’un renouveau si vous êtres résolument et rapidement à nos côtés.

Parce qu’on adore ça, et pour satisfaire nos lecteurs en manque….les Prix !


Prix « gratte-moi l’melon, j’ai les ch’villes qui enflent »

Pour le collectif Autreroute, qui exulte et attrape réellement la grosse tête. Toutes les fois que nous lisons dans le rapport « des blogs particulièrement actifs », nous sommes transportés d’aise. Quel lobby intense de notre part ! (un mail à la CPDP). Quelle campagne médiatique de premier plan ! (aucun article). Quel site internet réactif ! (toujours avec au moins 2 semaines de retard). Mais il faut croire que même sans une équipe municipale et une bonne partie de ses services, sans les moyens de la chambre de commerce, sans les relais des grandes entreprises locales, un message légitime peut porter. Chaque nouveau pas est un commencement (On dirait du Chirac!). Nous sommes prêts.

Prix « el sombrero ! »

À tous ceux qui mangent leur chapeau. Quel plaisir que d’être appelé le matin de bonne heure (de bonheur ?) et d’entendre « t’as lu la Dépêche ? Bravo ! », et de lire que « des dents grincent » parce les arguments des pour et des contre sont sur le même plan dans le rapport ! L’unanimité à Castres ? Envolée ! La décision finale n’est pas rendue certes, mais nous fanfaronnons déjà. C’est toujours ça de pris !

Prix « les experts Miami »

Pour les membres de la commission du débat public. Nous sommes contents de la façon dont ils ont résisté au rouleau compresseur, même si, comme tout le monde, ils se sont fait broyer les pompes. Madame la Présidente a bien tenu jusqu’à la réunion de Bourg Saint-Bernard, et puis c’est devenu plus difficile. Pressions d’en haut, d’en bas, ou les deux ? Nicolas Benvegnu a tenu le choc sur l’imposture de « l’éco autoroute ». Question de génération ? Nerte Dautier est restée lucide sur le fait que les salles étaient investies par les membres du conseil municipal de Castres : Monsieur, Madame, Papy, Mamy, Fifille, Fiston… ça relativise l’ampleur de la mobilisation de la population castraise. Nous aimerions vraiment avoir une discussion franche et libre avec des membres de cette commission, pour prendre connaissance des coulisses du débat public. Comment les lobbys locaux ont-ils opérés ? D’où sont venues les pressions ? Nous sommes certainement loin d’imaginer ce qui s’est passé. Alors si la région vous a plu, chers membres de la commission, si passer plus d’une heure trente depuis Toulouse sur une route défoncée et accidentogène pour venir manger un cassoulet à Castres vous enchante, si le désenclavement intellectuel local vous a ravi au point de sentir un manque, si vous voulez ressourcer vos ambitions écologiques pour rester à la pointe de l’évolution, vous serez très bien accueillis à Castres… enfin par nous !

Prix Pulitzer :

Pour la Dépêche du Midi édition de Castres. Nous avons quelque peu taquiné notre quotidien local, qui prenait trop parti pour le projet autoroutier à notre goût, sans se déclarer clairement. Toute la tartine faite sur le « lipdub » par exemple nous a paru excessive. Et puis ces derniers temps, un certain rééquilibrage s’est ressenti, qui traduit en fait, une modification du rapport de force sur la ville. Les opposants de Castres n’avaient pas de « voix » identifiée(s), et ça change. Les débats qui ont eu lieu lors des élections régionales y sont sans doute pour beaucoup. La presse est aussi le reflet des grandes tendances qui animent une population. Nous sommes pour la croissance des alternatives aux autoroutes, et vous pourrez donc lire tout ça très bien bientôt dans vos excellents quotidiens régionaux !

La suite est résolument devant. Pédalons concitoyens !

Le monde change. Soyons acteurs de notre époque