Castres sans autoroute

c'est possible

collectif Autreroute


écoautoroute

Une autoroute, c’est du béton. C’est moche, c’est sale, ça pue. Qui peut le contester. C’est une zone de non-vie, où l’on ne fait que passer. C’est un espace impersonnel, une parenthèse entre deux moments sociaux. C’est pourquoi l’ « écoautoroute » n’existe pas, et n’existera jamais.


C’est un concept, vendu par des publicitaires, qui travaillent pour les bétonneurs habituels qui ont bien compris que les citoyens prennent conscience du caractère néfaste de l’autoroute.

C’est se donner bonne conscience en réponse à la culpabilité de construire encore une autoroute.

C’est le « green washing », le lavage (de cerveau ?) vert, tout devient écologique même ce qui ne peut pas l’être.

C’est une aberration logique. Si la phrase la Terre est bleue comme une orange vous paraît étrange, l’écoautoroute doit mettre votre vigilance en alerte !


Que nous vendent ces publicitaires :


Un aménagement paysager esthétique. Sauf qu’on le traverse à 130 km /h, en regardant le béton qui est devant.

Des stations services en matériaux recyclables. Autant ne pas les construire.

Une récupération des eaux de ruissellement souillées. Qui détectera dans 10 ans les infiltrations dans les nappes phréatiques dues à des mouvements inévitables du terrain ?

Des passerelles et des tunnels pour les animaux. Si ça rassure les enfants, tant mieux, mais un écosystème, c’est bien plus que des passages au travers d’un lieu bruyant et pollué. C’est un équilibre fragile.

Un procédé de captation par le revêtement du CO2 émis par les véhicules. Là c’est très fort. Le CO2 étant un gaz, le récupérer avant qu’il ne s’élève est complexe. Que deviendra-t-il une fois « stocké » dans le sol ? Y a-t-il une saturation du matériau qui fait qu’il ne stockera plus rien dans 1 an, 2 ans ? Faut-il alors refaire le revêtement ? Qui a fait l’étude de ces matériaux, qui a financé cette étude, et qui a validé les tests ?

Le monde change. Soyons acteurs de notre époque